La maison close, dans laquelle s'ouvre au rez de chaussée une boîte de strip-tease, présente une façade astucieusement décorée dans un univers en ruine. Des fleurs carmines soulignent la devanture au blanc écaillé et semblent promettre mille et unes voluptés, qu'elles soient vécues pour une soirée ou pour une nuit. La musique y est sensuelle, les femmes superbes et la piste de danse rappelle celle du french cancan d'un Paris éloigné. Le bruit des conversations y est encore plus fort qu'au QG dissimulé des serpents et les langues se délient vites au fur et à mesure que les verres sont bues ou que les femmes s'approchent. Car, si certaines sont ingénues, d'autres le sont beaucoup moins. L'illusion est dans ce lieu un lourd rideau, qui ne sont pas étrangers, sans être la cause principale, aux disparitions qui sévissent dans le quartier.

La ville n'échappe pas aux marchés noirs et aux dangereuses transactions que désirent les groupuscules les plus sauvages. Désireux d'échapper aux radars - tant de la justice d'une ville sortie du néant qu'à celle des super héros qui ne savent faire autrement qu'être ce qu'ils sont -, ils sont nombreux à se presser autour des étalages de ce marché clandestin qui ne s'établit -réellement- qu'à la nuit tombée à la frontière du quartier, sous l'ombre des grands arbres d'une forêt silencieuse. Les marchandises illégales y sont nombreuses, drogues, armes et technologies volées sont à la portées du premier venu et surtout du premier esprit sournois.

Restaurant − Après la disparition du propriétaire, et la fuite du reste de sa famille, le restaurant aux spécialités grecques fut repris par la société du serpent, dont le petit nombre de membres déportés n'a pas empêché la domination partagée du territoire. Si les plats ont, de fait, perdus en qualité, ce lieu est néanmoins incontournable pour glaner des informations, et ce malgré l’œil d'aigle d'un gérant qui vend aussi bien la qualité de sa nourriture que son amabilité suivant le physique et le contenu deviné du portefeuille. A l'arrière cuisine, une porte dérobée conduit au QG de la société, qui se cache ainsi dans des sous-sols sombres qui conduisent à des grottes aménagées .

Véritables reflets des peurs les plus profondes des nouveaux habitants de ce jeune monde, les noms qui s'inscrivent sur les pierres sont le plus souvent ceux des êtres qui leur sont le plus chers. De la famille, des amis, parfois même l'objet de leur amour le plus tendre. Les tombes s'élèvent, tel un sinistre présage craint, grignoté par les plantes et la poussière d'une terre dérangée par leurs pas. Il règne sur les lieux une ombre constante tant Highghost ne semble jamais recevoir les rayons du soleil. Une nuit permanente pour cristalliser l'angoisse.

Ce motel n'a guère fière allure. La façade est écaillée, fissurée par endroits et il semble tombé en ruine, à l'image du quartier dans lequel il se trouve. Pourtant, nombreux habitants ont trouvé refuge ici car les prix des chambres sont terriblement abordables. L'établissement est tenu par un homme proche de la cinquantaine qui ne parle que très peu et dégage une espèce d'aura qui amène un certain malaise aux clients. Si vous ne payez pas votre dû, il peut entré dans une colère noire et presque meurtrière. Les chambres se payent uniquement en cash car les activités dans ce motel restent sombres, allant de la prostitution aux échanges entre dealers, armes et autres. Soyez donc prévenu.

Trônant au coeur de Infinity Street, la tour de l'horloge est une parfaite représentation et un vibrant hommage à l'architecture gothique des temps anciens. L'horloge trônant en son sommet ne fonctionne plus et, comme bien d'autres lieux de ce quartier, la bâtisse demeure aussi délabrée qu'à l'abandon. Toutefois, malgré le danger et la noirceur du voisinage, c'est un lieu rempli de secrets et de mystères servant de quartier général aux Birds of Prey. Le sommet de la tour abrite les quartiers de Barbara Gordon. Un ascenseur secret a toutefois été aménagé pour rejoindre les fondations et les sous-sols de la tour, là où demeure le centre névralgique et le quartier général des justicières de la nuit.

Les habitations − Les bâtiments recouverts de lierre dégagent un charme lugubre auquel s'ajoute la pénible sensation de vivre dans un monde post apocalyptique. Car, et si le silence ne règne pas entre les vieilles pierres et sur les trottoirs défoncés par la végétation, les ombres restent puissantes et une seconde suffirait à tout faire basculer. Aussi les plus prudents s'enferment-ils dans leurs logements de fortune dès que la nuit frôle de son aile noir les toits formés de tuiles et des ramures des grands arbres. Le bruit des chansons et des rires bourrés sont presque rassurants mais lorsque le silence vient réellement planer, il peut devenir difficile de dormir pour les moins téméraires. D'autres, en revanche, adore cet univers imprévisible qui les nourrit plus que celui qui règne sur les autres quartiers résidentiels.

Autrefois bâtisse de science qui inspirait à tous un futur technologique des plus brillant, il ne reste de ce laboratoire que les ruines pesantes des accidents de son passé. La bâtisse avait subit d'énorme dégât suite à une explosion de son cœur centrale qui allait tuer des milliers d'innocents dans la ville de Central City. Elle n'eut jamais droit à sa grandeur d'autrefois, ses fondations tâchées dans le sang des victimes, constamment entourée d'un grillage empêchant quiconque de l'approcher. Le laboratoire eu droit à un second souffle lors de l'arrivée de Flash. Ses couloirs reprenant de l'activité et devenant le centre même des combats contre tous ceux voulant du mal à la grande ville. Pourtant, l'électricité fut coupée, les lumières du couloirs illuminés uniquement par l'énergie de secours, la vie pris fin en son centre après la disparition du Héros de la ville. Une fois dans Burning Dust, la nature a repris son cours, les plantes recouvrant les couloirs de ce laboratoire autrefois rempli d'espoir. Il n'y reste aucune âme qui y vive...pour le moment.