Ma meute, ma famille ft. Loki

Marvel **Fenrir Lokinson** id : messages : 702 moitié :

« Ma meute, ma famille »

ϟ J'avais pris pour habitude de faire appel à ma meute, c'était toujours au même endroit, tout en haut du colline ou je pouvais y voir toute la ville. J'avais découvert cet endroit depuis peu, je dirais même, par pur hasard. J'étais sous ma forme de loup, et c'est après avoir joué dans les bois, profitant de l'air, de la nature, courant, me roulant même au sol, que j'avais fini par découvrir cet endroit. La première fois que je m'y étais rendu, je mettais senti si puissant, comme un roi qui domine son royaume et par instinct, j'avais hurlé à la pleine lune. Après avoir passé autant de temps sous forme de loup, disons que j'avais fini par me sentir plus loup, que asgardien. J'aimais sentir la terre sous mes coussinets, lorsque je venais à marcher pieds nus chez Pamela, ce n'était pas pareil, les pieds des humains, ne sont pas fait pour marcher à même le sol, je me faisais souvent mal, et combien de fois Pam' était venu avec ses baumes, soupirant devant mon caractère têtu. Pam faisait partie de ma meute, elle était très importante pour moi, je ne pourrais décrire notre lien, mais ce que je pouvais dire, c'est qu'elle était unique dans mon coeur. Seulement j'avais toujours ce besoin de réunir une meute, j'avais longtemps été un loup solitaire, à présent, je ne voulais plus que se soit le cas. J'avais rencontré des personnes agréables en ville, je ne pouvais pas me montrer dur avec tout le monde, Pam m'avait aidé, elle m'avait accepté et offert un foyer, c'était à mon tour d'agir, tout en restant sur mes gardes évidemment. En cette nuit de pleine lune, un ciel recouvert d'étoile, je mettais rendu jusqu'à cette colline, regardant cette ville d'un oeil critique, je reniflais l'air. J'observais, j'aimais prendre mon temps, puis quand ce besoin arrivé, voila que j'hurlais à la lune, comme pour y déverser ma rage, ma colère mais aussi ma tristesse et mon amour. Ce n'était pas un appel à l'aide, c'était quelque chose de bien plus fort dont je ne serais expliquer, et dès que j'avais fini, je me sentais toujours mieux.

H. P. Lovecraft

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS

Marvel **Loki Laufeyson** id : messages : 836

Ma meute,ma famille

Loki LaufeysonFenrir Lokinson

Sous la chape de la nuit le falsificateur serpente dans les ruelles, recouvert de son pouvoir d'intangibilité il n'est qu'une ombre portée qui bifurque ci et là à l'embouchure d'un sentier. La lune est grande et haute, elle couve paisiblement les reliefs d'un suaire opalin et les rues sont abandonnées par le tout-venant ce soir - de nombreux Midgardiens s'amassent dans leurs logis de crainte d'être touchés par la folie amoureuse narrée par les journaux. Le fourbe est un dieu, est au-dessus de cette affliction risible. Il perçoit son essence comme contraire à l'amour simple des Hommes et apprécie de composer avec cette absence de présences parasites, son attention est ainsi toute agglomérée sur un unique objet. Des hurlements se font entendre dans la nuit et s'élèvent vers lui comme un appel familier, jadis portés par les vents d'Asgard. Loki est sorti du repère où il abrite Thor et cela à l'insu du dieu tempétueux, abandonné à Morphée. Inutile de s'encombrer de discussions stériles lorsqu'un puissant somnifère peut les enjamber - le Porte-Tonnerre aurait pu comprendre les enjeux conduisant Loki hors d'Asgardia mais il aurait tonitrué, aurait été invasif et soucieux. Le diffamateur et le trompeur des dieux ne peut se duper lui-même, âprement il en prend une fois encore conscience car il sait sans vouloir l'admettre que c'est davantage l'inquiétude que l'agacement qui le conduisit à laisser Thor derrière lui. Il avait été si proche de le perdre contre le boucher des dieux ; cette évidence aurait du être grisante, le rendre moqueur et rieur, lui conférer un pouvoir sur le dieu affaibli. Mais il n'a pas même l'envie de réclamer un paiement en récompense de ses services providentiels - de s'octroyer le titre de sauveur. La satisfaction ne léchera donc jamais les reliefs de son cœur si semblable à un panier sans fond, impossible à remplir - dès lors qu'il obtient satisfaction c'est la satisfaction elle-même qui se trouve déjà en sursis. Piètre vainqueur. Ses entrailles sont étreintes de passions contradictoires et dangereusement versatiles. Il est incandescent précisément car ses pensées sont en friction perpétuelles, luttent entre désirs et manques. Et aujourd'hui il est confronté à une singulière réalité : constater Thor aux abords de la mort lui est insupportable alors pourtant qu'il s'est bâtit des années durant sur la promesse de connaître sa débâcle. Comment continuer à espérer lui faire ployer le genou tout en souffrant de cette faiblesse ? Comment triompher sur ce frère prétendu si celui-ci est déjà à terre et qu'il lui tend une main secourable ? C'est une fièvre nouvelle qui le saisit et le fait brûler, une fièvre qui alimente ses passions les moins assumées. Le dieu menteur veut protéger et c'est assez niais pour lui amener la bile aux lèvres. Il ne sera pas un bon protecteur, un noble de cœur, mais bel et bien un être prêt à déployer tous les stratagèmes. Loki a l'instabilité pourtant signature, chevauchée comme une fière monture, est déstabilisé. S'il désire conserver Thor il n'est guère candide, il sait que personne ne peut s'offrir à lui inconditionnellement, car plus tôt que tard Loki redevient aux yeux de l'Autre le perfide que tout Asgard réprouve. Telle est sa prophétie.
Tout Asgard l'a toujours réprouvé. A deux exceptions près. Amora et Fenrir.
Il avait senti la présence de l'un et de l'autre dans les entrailles du manoir s'étant joué d'eux. Il se souvient avoir vu le loup en mirage, il se souvient avoir été en songes, tout royal et fier, aux commandes de la damnation pleuvant sur la cité éternelle. Son hallucination le plaçait aux commandes des légions ardentes de Surthur, dessinait la maison d'Odin fendue sous la morsure de la traîtrise, abattue dans la fièvre et le sang. Il se souvient des crocs de Fenrir se vengeant de Thor en le dépossédant d'un bras, il se souvient d'avoir exulté, lui l'indigne du nom Odinson trouvant sa place dans l'Histoire d'Asgard par sa Destruction. Et le souvenir imaginaire brûle encore son corps tout entier, cautérise ses douleurs et son indignité.
Pourtant ce même jour Thor l'avait supplié, l'avait appelé à l'aide et Loki avait lutté face à cette incohérence, face à la contradiction du destin de feu et de massacres s'offrant à lui comme une réponse. Mais ce jour-là Thor abdiqua de son beau rôle en ne lui accordant pas le mauvais et Loki céda. Loki aida Thor. Surement était-ce le premier acte de sa déraison.
Aujourd'hui le comédien qu'il est joue le rôle le plus contre-nature de sa carrière, il est prétendument un agent du bien. Mais il organise le bien selon ses propres intérêts. Voilà pourquoi il s'aventure dans la nuit et suit les appels offerts à la lune. Il est à la recherche d'un être particulier, de Fenrir le loup ayant toujours été entremêlé à sa vie qu'elle soit faite de sang ou de liesse provisoire. Il doit le prévenir qu'un tueur de dieux séjourne dans ce huis clos, il doit s'assurer de l'état de ce presque fils et presque frère. Car la dernière fois où ils se sont rencontrés, avant d'être expulsés du manoir et séparés, Fenrir était cloîtré sur lui-même et assailli par une rage terrifiée dont le magicien n'eut pas eu le temps de comprendre l'origine.
Alors qu'il suit la trace du lupin une impression de forêt le gagne, revient dans son souvenir l'odeur de l'humidité tapissant les hauts feuillages, celle des résineux et la fraîcheur de l'air pur faisant tournoyer une senteur si singulière. Aujourd'hui la forêt en appelle au rassemblement et c'est une profonde litanie qui perce le semblant de cœur à sa disposition. Loki nourrit la même intention ; le retrouver et il se demande si leur lien mental n'y a pas une influence.
La colline est escarpée, rapidement franchie et le magicien rejoint les côtés du loup, avance à pas feutrés et en toute confiance. Il sait que sa présence a sûrement été sentie. C'était magnifique. Glisse t-il d'une voix mesurée. Sur l'heure il n'en dit pas plus, couvant l'animal d'un regard patient et attentif. Il l'examine à la recherche de blessures qu'elles soient physiques ou mentales - son chant à la lune était d'une réelle profondeur, ses sentiments devaient l'être également.

Marvel **Fenrir Lokinson** id : messages : 702 moitié :

« Ma meute, ma famille »

@"Fen" & @Loki Laufeyson

ϟ La puissance, la force, sur cette colline j'étais comme un roi et tout en chantant à la lune, je pouvais sentir une nouvelle énergie m'envahir. Je n'étais plus un prisonnier, j'étais libre et je pouvais le "hurler" à la pleine lune. Odin pouvait très bien me voir, j'en avais que faire, je n'avais plus peur de lui, bien au contraire, j'étais même prêt à le rencontrer, pour lui faire payer ce qu'il m'avait fait. Oh Odin n'est pas le seul à en avoir fait souffrir, mais celui-ci était tout de même mon grand-père, entant que loup, la famille c'était très important et lui ne mérité vraiment pas de rester ainsi sur son trône. J'étais prêt à le tuer moi-même, cet être ingrat qui avait même banni sa propre fille en enfer. Terminant mon chant, fier, je fixais la lune ainsi que les étoiles, c'était un tout autre monde la haut, et il y avait tout de même une personne qui me manqué ... J'étais toujours en train de le chercher, dès que je pouvais sentir des nouvelles auras, des ondes, mais je n'arrivais toujours pas à mettre la patte sur celui que je voulais trouver. Gémissant, je m'allongeais, mon museau posé sur mes pattes avant, je ne comptais pas m'endormir, juste patienter, regarder autour de moi ...

J'ai appris beaucoup de chose depuis mon arrivé en ville, j'étais toujours en train d'apprendre, je n'étais encore qu'un louveteau malgré mon physique ingrat. Toujours bien trop plongé dans mes pensées, j'eu un sursaut en sentant une toute nouvelle aura, me redressant rapidement, je reniflais l'air, analysant tout autour de moi. Une présence, oui, je peux la sentir, j'attendais toujours celle-ci avec impatience dans les forêts d'Asgard. Je n'ai qu'à patienter, avant de relever la tête à cette voix qui m'avait autant manquée. Croisant le regard de mon ami, professeur, frère, protecteur, père, je regardais celui-ci ne me lassant pas de son regard émeraude, avant de me relever pour frotter ma tête contre ses jambes. Si un loup aurait pus ronronner, ça aurait pus être mon cas, puis sans prévenir, je courus en direction de la forêt, me cachant de tout regard, même celui de Loki, redevant un humain. J'avais mis de côté des vêtements, un pantalon et une veste de rockeur noir, mais toujours pas de chaussure. Sortant de la forêt en titubant légèrement, disons que lorsque je redevenais humain, j'avais encore du mal à tenir sur mes deux pieds, puis j'offris un léger sourire à Loki.

-Tu es en retard

H. P. Lovecraft

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS

Marvel **Loki Laufeyson** id : messages : 836

Ma meute,ma famille

Loki LaufeysonFenrir Lokinson

Le mage n'est pas réputé pour ses émotions chaudes, froid serpent, tacticien sans vergogne, les Ases ne distinguaient sa chaleur qu'à l'heure de l'effervescence de ses malices qui faisaient jaillir et aggloméraient son contentement fiévreux ; aux seules heures du jeu malsain Loki pouvait sembler vivant pour les ignorants, sa nature incandescente et révélée au grand jour. Dans la manipulation le diffamateur des dieux trouvait un contrôle et un retentissement inégalés, un domaine où exceller là où son frère s'accaparait les nobles besognes. Et il est vrai que sa nature, mauvaise selon les scaldes, ne se repaissait jamais mieux qu'aux instants de déroute des dieux. Loki sentait palpiter en lui une curiosité affamée, un appel au jeu qui surgissait au moindre moment opportun. Son besoin de tout miser, de tout jouer, de contrôler les règles d'un jeu dont il serait maître-bâtisseur traduisait sa recherche d'attention maladive. Sa volonté d'arracher l'attention qu'il ne savait trop comment obtenir autrement durant le temps pris pour démêler ses frasques. Loki existait par et pour la beauté de ses roueries.
Jusqu'à faire la rencontre d'un être qui allait éveiller en lui une autre chaleur que celle issue de l’enivrement et du mensonge. Sous la protection des épais feuillages le mage rencontra Fenrir le loup, Fenrir l'exilé et fit par la même occasion la rencontre d'émotions scellées et atrophiées. La notion de responsabilité trouva le prince facétieux qui avait grandit en la toisant, en la pervertissant par ses machinations joueuses ; une vie était placée sous sa garde, attendait après lui, une vie lui accordait sa confiance inconditionnelle en dépit des prophéties et de ses antécédents de fraude. Voilà ce qui fit germer ses premiers éclats de lumière sous la canopée les dissimulant à tous les regards. Des éclats tus, secrets, qu'il conservait précieux à l'abris du savoir des Ases. Alors que les dieux conspuaient sa fourberie il pouvait exercer la fonction de professeur devant un être sans préjugés. Il y trouva lui-même des enseignements. Avec Fenrir il ne fut jamais comme il l'était avec les autres.
C'est pourquoi, lorsque le loup se frotte contre lui, il exhale un rire qu'aucun de ses pairs - à l'exception d'Amora et peut-être de son frère - ne saurait lui reconnaître ; un rire chaudement sincère, rasséréné, qui ne souffre d'aucune inconstance et d'aucune soif. Sa main vient flatter la tête du lupin dans une cajolerie rapide et le prince reconnait le sentiment qui le gagne ; l'impression d'un chez-soi.
Alors que le canidé accourt vers l’orée du bois Loki comprend ses intentions et, pour la symbolique, se retourne à dessein d'encourager l'animal à se vêtir de sa peau humaine. Lorsque des pas se font entendre dans son dos, le mage pivote pour lui faire face. Le visage qu'il perçoit est semblable à celui qu'il avait aperçu au manoir ; vieilli et marqué par les stigmates d'une punition impardonnable. L'homme qui lui fait face est si différent de l'enfant qu'il avait jadis connu que la colère tempête dans son sang désormais bouillant ; Odin paiera pour ce crime qui jamais ne sera oublié. Lorsque Fenrir trébuche sur ses pas, Loki envoie immédiatement un bras dans son dos pour le stabiliser contre son épaule - peut-être a-t-il réagi trop hâtivement mais le voir ainsi rappelle trop l'horreur traversée par cet innocent. Une excuse meurt dans sa gorge. Il aurait voulu la murmurer du bout des lèvres ; pour personne d'autre que Fenrir ces mots n'auraient pu se matérialiser en battant sa fierté. Mais il s'en abstient en considérant que toutes les tortures du lupin ne peuvent être pansées par de simples mots. Des mots qu'il ne veut pas user pour se dédouaner - lui la langue d'argent s'éraille. Il aurait tant à lui dire mais cela ne changerait pas son passé de souffrances injustes. Tu as grandi. Commence t-il, de la fierté et une once de regret distillés dans sa voix basse. J'aurais du être là pour le voir. Odin paiera pour cela. Faire porter l'intégrale responsabilité par Odin est un stratagème qui fonctionnera un temps ; mais le menteur ne peut se duper lui-même à jamais. La dernière fois où nos chemins se sont croisés, dans ce manoir maudit, tu étais troublé. Que s'est-il passé ? C'est avec précaution et patience qu'il l'observe.

Marvel **Fenrir Lokinson** id : messages : 702 moitié :

« Ma meute, ma famille »

@"Fen" & @Loki Laufeyson

ϟ Quand j'avais connu Loki, je n'étais qu'un jeune louveteau cherchant en quête d'identité. Un loup avec une carrure très fine et un pelage très clair. Sous forme asgardienne, on me voyait comme un jeune homme blond avec des yeux bleus, j'étais beau à cette époque, depuis j'avais bien changé ... Adieu le loup au pelage clair, à présent mon pelage était noir et zébré par des marques, sous forme asgardienne, mes cheveux avaient pris une teinte noire corbeau, me laissant un visage dur et marqué, et je n'allais même pas parler du reste de mon corps. Avant on pouvait lire la curiosité dans mon regard, à présent c'était de la méfiance, voir de la peur.

Devais-je avoir honte de cette nouvelle apparence ? Je me trouvais hideux, pourtant ce n'était pas le cas de Pam', celle-ci était même la pour me dire le contraire. J'avais confiance en Pamela et je savais que jamais elle ne viendrait me mentir sur mon apparence. Ainsi j'avais repris assez de confiance, pour aller en direction de cette colline, y déversant tout ce que je pouvais ressentir d'un simple chant lupin. Je n'avais pas à avoir honte de ce que j'étais devenu, ce n'était pas ma faute, mais plutôt celle de Odin, je n'avais pas à me détester ainsi, c'était à moi d'apprendre à m'accepter et Pamela m'y aidé énormément. Lorsque Loki m'avait libéré de cette île, il m'avait vue que très peu de temps et sous forme de loup, ce soir, se serait différent. Je me sentais prêt, même si j'avais tout de même mis une veste, disons qu'il y avait encore des habitudes que je ne pouvais pas perdre ainsi, me cacher était devenu mon quotidien.

A présent que j'étais face à Loki, je pouvais voir qu'il n'avait pas jugé, mise à part un visage plus lasse et fatigué, mais il était toujours aussi beau. Si avant je pouvais faire légèrement plus jeune que lui, à présent c'était tout le contraire. Cet emprisonnement sur cette île, les tortures, mes tentatives pour fuir n'avait fait que aggraver les choses. Voila que maintenant j'en avais les traits tirés, un oeil plus marqué que l'autre, le regard ayant fini par se creuser et j'avais développé ma musculature, mais grandissant peu. Loki était toujours bien plus grand que moi, ça faisait un léger contraste entre sa silhouette fine et ma silhouette plutôt musclée. Quand je n'étais qu'un louveteau, j'étais tout maigrichon à côté de Loki, puis il est vrai que sur Midgard, j'avais aussi cherché à gagner en muscle, ayant toujours cette peur de me retrouver faible. Titubant légèrement, j'avais toujours encore un peu de mal à bien tenir debout, surtout quand on passe autant de temps sous forme de loup. Loki vint de suite à mon aide et sur le moment, j'eu presque le réflexe de le repousser, les vieilles habitudes pensais-je en fermant les yeux ... Puis aux paroles de Loki, j'ouvre à nouveau les yeux, un petit sourire en coin.

-Certes, mais je ne serais jamais aussi grand que toi

Je voulais surtout taquiner celui-ci, mais je pouvais à la fois y lire de la fierté, ainsi que de la tristesse dans sa voix. D'ailleurs aux nouvelles paroles du brun, je me contentais d'hocher la tête, Loki savait-il que Thor avait ramené les gardes à ma cachette ? D'ailleurs pensant à Thor, Loki me posa une nouvelle question, qui me fit légèrement froncer des sourcils. Déglutissant difficilement, je creusais dans mes souvenirs et c'était loin d'être des bons souvenirs. Je n'osais même pas croiser le regard de Loki en reprenant la parole.

-Il y avait cette voix ... C'était celle de ma mère et ... J'y ai retrouvé Thor

Je fini par secouer la tête, je n'avais pas envie de gâcher mes retrouvailles avec Loki à cause de Thor, c'était bien assez douloureux comme ça.

H. P. Lovecraft

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS

Marvel **Loki Laufeyson** id : messages : 836

Ma meute,ma famille

Loki LaufeysonFenrir Lokinson

Le mage ne s'exprime pas, ses lèvres fines restent closes alors qu'il reçoit les paroles en souffrance du lupin. Si son esprit bouillonne de ne pouvoir poser un baume apaisant sur la peau et l'âme écorchées du loup, il reste néanmoins d'une impassibilité douce aux côtés de Fenrir. Le nom de Thor est acide en bouche et le sorcier déglutit naturellement pour faire passer l’amertume et la culpabilité d'un rapprochement que son protégé ignore, mais son esprit est prompt à l'éloigner vers un sujet moins corrosif. La mère de Fenrir. Voilà bien une énigme, sans nul doute à placer au même niveau d'importance que l'altercation figurée entre son frère et le loup désorienté, quand bien même une partie de lui sait qu'il ne pourra, ne devra pas éviter le sujet du Porte-Tonnerre éternellement. Le facétieux ne connait presque rien de cette figure maternelle qui planait au dessus d'eux sans jamais se matérialiser concrètement, pas depuis leur rencontre. Le mystificateur se rapproche alors avec prudence de la silhouette éprouvée du loup aux traits d'une humanité brisée, sans effleurer sa peau au risque de réveiller de lourds souvenirs. Il n'est pas habituel pour le fourbe d'être si précautionneux, d'être animé par une simple et puissante volonté de protection, dénuée des pièges de la manipulation et de la jalousie. Ce sentiment est né au seul égard de Fenrir et c'est au travers de sa relation avec le plus jeune qu'il a, à l'époque, découvert une sérénité qu'il ne se savait même pas posséder - légèrement érodée par sa propre félonie, il n'en demeure pas moins que la compagnie de ce presque fils lui procure une sensation familière et réconfortante, convie vers son peu de cœur des souvenirs doux-amers. Car il a prit sous son épaule habituellement dupeuse une âme prête à lui offrir sa confiance sans jugement. Mais il ne peut prétendre face à lui-même, pas aisément, que Thor est son ennemi en ce jour malgré ses actes auprès du loup.
C'est en vertu de ces sentiments que Loki adopte un timbre de voix plus doux et plus sincère que les habituels nectars de mensonges que sa langue d'argent déverse au reste du monde. En omettant le mystère qui auréole cette figure maternelle et l'intérêt que celui-ci susciterait habituellement chez le magicien, l'inconfort de Fenrir à son évocation revêt un aspect inacceptable.Les couloirs labyrinthiques du manoir se nourrissaient de chacune de nos douleurs pour les retourner et se jouer de nous. C'était finement orchestré, si bien que cela aurait pu être mon oeuvre. Son sourire est fragile, accompagne avec politesse mensongère une plaisanterie qui vient à peine lui permettre de reculer pour mieux sauter. Toutes ces visions n'étaient que les miroirs de nos profondes craintes, si elles semblaient si vivantes c'est car toute crainte possède une racine très réelle dans notre esprit. Ce que tu as vu entre ces murs n'était pas la réalité. Dieu du mensonge, il sent ses lèvres brûler de faire l'éloge d'une telle mascarade. Et ta mère, sa voix, devait provenir d'une partie de toi qui la redoute. Qu'as-tu entendu de sa part ?

Marvel **Fenrir Lokinson** id : messages : 702 moitié :

« Ma meute, ma famille »

@"Fen" & @Loki Laufeyson

ϟ Après autant de solitude, il était vraiment agréable de retrouver Loki. J'étais épuisé par cette attente de pouvoir revoir un jour le sorcier, mais j'y avais cru, chaque jours de ma vie j'avais cru en ce jour. Loki était toujours aussi beau, un Dieu, grand, la carrure fine, le visage fin et une peau toujours aussi pâle, il avait tout d'un héritier royal. J'étais à la fois si heureux de le retrouver, mais en même temps si honteux de mon apparence, c'est en déglutissant difficilement, que fis en sorte de retrouver mon courage, pour affronter le regard de Loki. J'avais croisé le brun dans ce manoir d'épouvante, une vision ? Non visiblement c'était bien lui que j'avais vue, seulement ma mère ne pouvait être présente, elle était dans le royaume de Hel, banni tout comme je l'avais été. Thor avait été bien présent, je l'avais vue, senti, la rage m'avait de suite fait réagir. J'ai toujours eu confiance en Loki, c'était à lui que je pouvais me confier, j'avais passé des années à le rencontrer dans les forêts d'Asgard, suivant aussi des cours de magie. Loki reprends alors la parole, d'une voix si douce, que j'en aurais les larmes aux yeux devant autant de douceur. Je n'aimais pas ce sentiment d'être aussi sensible, j'avais la sensation d'être faible, je me devais de me reprendre. Lorsque Loki reprit la parole, je fronçais légèrement des sourcils, cherchant à comprendre ou le Dieu voulait en venir, c'est son petit sourire qui me rassure, jamais Loki ne m'aurait fait ainsi souffrir. Tout en écoutant le brun, je voulu secouer la tête négativement, la colère prenant le dessus, oui c'était des visions, mais Thor .... Thor m'avait déjà trahi une fois, ses paroles acides, il ne pouvait que les penser, c'était bien lui, mon esprit ne m'avait pas jouer de tour, non, c'était impossible!

-Thor m'a déjà trahi une première fois en me dénonçant à Odin, menant les gardes dans la forêt ... Le savais tu au moins ? En me revoyant ... Il me semble normal qu'il veuille m'éliminer ... Après tout, je serais celui qui va participer au déclenchement du Ragnarok

Ma mère ? J'eu un soupire, tout en baissant la tête pour me calmer. Je respirais l'air de la nuit, tout en cherchant des réponses, cette nuit avait été terrible, elle n'avait fait que davantage briser mon coeur.

-Ce qu'elle a toujours pensée de moi ... Que je n'étais pas désiré, que j'étais misérable ... Et ... Je crois bien qu'elle n'a pas tord

Dis-je en laissant échapper des larmes silencieuses, que je me dépêcher de sécher.

H. P. Lovecraft

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS

Contenu sponsorisé