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 Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce

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Kate Kane

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Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Sam 2 Nov - 14:55





Tu es la seule famille qu'il me reste

"Est-ce qu'un jour, on oublie la douleur ?" "Non. Peut-être que c'est différent quand c'est une maladie ou quelque chose d'autre mais non. ça n'arrête jamais de faire mal. Je suis désolé..." "Ne le sois pas."

KATE KANE ⊹ BRUCE WAYNE



Les mains passaient dans les cheveux, les ramenaient vers l'arrière alors qu'un long soupir s'échappait d'entre mes lèvres. Encore un autre article sur moi. Encore un. Même dans une autre ville, j'étais la cible de toutes les photos. De tous les articles. Je fixais le bout de papier, cette première page où j'étais en compagnie de Natalia. On spéculait encore : sera-t-elle une prochaine victime ? Cette ville était vraiment bizarre. J'avais beau n'y être que depuis quelques temps, il semblait que j'y avais toujours été. Que Gotham n'avait été qu'un souvenir lointain. J'attrapais rapidement le magasine, je le feuilletais, lisais en diagonale alors que mon regard repartait vers un vrai journal. Ceux avec les informations. Je reposais ce ramassis d'idioties car Nat' ne me tuerait pas. Elle ne me ferait pas de mal. J'en étais sûre et certaine ! Je reprenais plutôt le vrai journal... Un article parlait de la BDPD, de ce qu'il passait dans la ville, des vols, des crimes, de l'avis de certains de la police. Je réfléchissais, je pensais... J'avais bien envie de l'acheter mais Nat' me tomberait dessus. Elle serait encore jalouse et je n'avais pas envie qu'elle parte... Je soufflais et reposais le papier sur le présentoir. ça ne servait à rien de remettre de l'huile sur le feu qu'était déjà ma compagne. Autant retourner chez moi. J'avançais vers le building, prenais l'ascenseur et j'attendais, la tête posée contre la paroi... J'avais hâte de retrouver Natalia - qui était je-ne-sais-où, quelque part -, je me demandais si elle allait être de meilleure humeur... Un soupir et je sortais de l'ascenseur, allait ouvrir la porte qui menait aux escaliers qui me dirigeait directement à mon propre étage, mon propre appartement. La journée était tellement avancée, qu'en ces jours d'hiver, la nuit était déjà tombée... L'appartement était silencieux, vide de présence... Pourtant, en arrivant, je fronçais les sourcils. Quelque chose n'allait pas. Il y avait un problème quelque part. Quelque chose clochait et je le sentais. De la pointe des pieds, je m'avançais dans l'appartement pour attraper la batte de baseball accrochée au mur. Une rareté, un objet de collection mythique et signé, mais si ça pouvait me servir : ça me servirait ! Je n'allumais pas les lumières, connaissant mon appartement par coeur, je savais où étaient les meubles, les coins... Je faisais tourner "l'arme" en acier chromé dans ma main, attentive aux sons, aux frottements de la batte dans l'air, le petit sifflement qu'elle émettait. Sifflant, prête à taper, mon regard analysait les ombres, habitué à tout ça, habitué à devoir vivre dans l'obscurité et s'y repérer...

Un problème. Une masse qui ne devrait pas être là, une ombre inconnue. Je relevais la batte, mes deux mains attrapèrent le manche... Il fallait l'abattre, taper là où il fallait, assommer pour maîtriser et comprendre ce que cette personne voulait. Personne à peine illuminée par l'une des lampes posées sur la table de salon... L'arme en arrière, prête à taper, prête à s'abattre, à fendre le l'air. Lorsque l'ombre se retourna, dévoila ses traits par les légères lumières. Traits connus. Traits presque similaires vu que nous avions des gênes en commun... Je reposais la batte de baseball en soufflant, levant la main libre pour allumer la lumière du salon. "Bruce, tu sais, en général, il faut attendre que les gens soient rentrés chez eux pour sonner à leur porte et s'inviter. Non pas s'inviter et s'infiltrer chez eux." Même si c'était compréhensible. Beaucoup de bâtiments où des gens devaient habiter, étaient vides. D'autres étaient remplis, comme si les habitants avaient été transférés en même temps qu'eux, mais je supposais que mon appartement avait du être vide un bon moment avant que "je-ne-sais-pas-qui-ou-quoi" me tire sur cette ville qui n'était pas Gotham mais dont des bâtiments avaient été copiés. "Enfin, comment vas-tu ? Tu décides enfin à nous rejoindre dans la chère ville de Burning Dust !" Bruce et moi avions toujours été des cousins proches, malgré ces onze années de différence. Lors de la perte de ma mère et de ma soeur, il avait été là. Présent. On avait partagé cette peine... Qu'on savait impossible à soigner. Il n'y avait qu'en enfilant le masque, qu'on se détestait presque. On se supportait mais sans plus... Un sourire léger parce que, tout de même, actuellement, il était ma seule famille. Plus de père. Plus de soeur. Juste elle. J'allais vers l'une des armoires et je sortais une bouteille d'alcool, ainsi que deux verres. "Un verre, ça te dit ?" Je m'en servais déjà un, en faisant bien attention. Ancienne alcoolique, ça restait un vice dans lequel je pouvais rapidement me replonger. Surtout ces derniers temps... Je fronçais les sourcils, encore une fois, un flash. Un autre. Tous les jours, j'en avais. Tout le temps... Celui de ce sang d'innocent sur les mains, celui de la conscience alourdie par le meurtre de sang-froid... Monstre. Je secouais la tête et je servais le second verre pour le tendre vers mon cousin. "Installe-toi. Je suppose que tu n'es pas juste venu voir si ta cousine préférée était en ville, n'est-ce pas ?" Peut-être que si ? Mais non, Bruce n'était plus Bruce depuis longtemps. Il n'était que Batman. Il n'était que l'homme chauve-souris et personne d'autre. Bruce n'existait plus. Il n'était qu'un masque, qu'un jeu pour le justicier... Attrapant mon propre verre, je venais me laisser tomber sur l'un des canapés en soufflant avec puissance.




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Re: Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Dim 3 Nov - 18:52

Burning Dust, cette ville dans laquelle il se déplaçait à présent. Cette ville rappelant à certains moments Gotham, mais également d’autres cités qu’il avait pût apercevoir en tant que Batman. Une ville où le crime et la justice se succédaient, où le mal et le bien se frôlaient assez souvent. Il s’en était rapidement rendu compte, lui-même devant jouer avec ses parts d’ombres et de lumières, se sentant de temps en temps sombrer… Ayant perdu, au fond, sa réelle identité au profit de son alter égo d’origine.

Je marchais dans les rues de cette cité, gardant un œil sur ce qui m’entourait, écoutant les discussions d’une oreille distraite. Je ne perdais pas les habitudes acquises dans ma ville natale, des réflexes devenus innés au fil des ans et mon regard se perdit quelques instants sur l’un des magazines. Kate, je la reconnaîtrais entre mille, cette jeune femme que je connaissais depuis tant d’années, ma cousine, celle qui avait également tant souffert il y a plusieurs années, pour qui j’avais été présent.

Mais à qui j’avais caché ma double identité, celle qui l’avait finalement découverte alors que je me rendais compte qu’elle était Batwoman. La chauve-souris carmine, celle ayant refusé de rejoindre la batfamily, qui ne suivait pas la même règle que moi. Cette règle que je n’hésitais pas à mettre de côté de temps en temps, lorsque la rage dépassait tout, me faisait sombrer un peu plus dans les ténèbres. Avant que je ne réalise, m’arrête et ne laisse qu’un amas de chairs tuméfiées sur un être s’avérant toujours en vie.

Je regardais cette première de couverture, cette phrase écrite en grand. Kate n’était pas du genre à se faire avoir, mais… Mais malgré tout, même si Batman avait pris le dessus sur Bruce, je tenais à elle, à Kate. Gardant ce magazine en main, je le feuilletais rapidement, lisais chacune des lignes présentes. Cette femme avec elle, à ses côtés… Certes, je n’étais pas le mieux placé pour lui faire une remarque par rapport à ses fréquentations, mais...

Mais il savait d’avance que sa cousine ne l’écouterait pas, même en lui mettant des faits sous les yeux. Il aurait pu tout bonnement retourner chez lui, mais ses pas le conduisirent ailleurs, dans un lieu lui rappelant également des souvenirs, un lieu appartenant à la famille Kane. S’y trouvait-elle ? Il n’en savait rien, il suivit simplement son instinct et entra, se rendant jusqu’à l’appartement de la rousse sans difficulté, y entrant même alors qu’il n’était pas invité. Malgré la pénombre dans laquelle brillait seulement une petite lampe, il prit quelques instants pour observer les lieux avant de s’installer. Cet endroit était habité, il en était certain et il attendait l’habitante de cet appartement.

Je restais patient, entendais quelques bruits me signifiant que quelqu’un était arrivé, mais j’attendais encore. J’aurais pu faire savoir ma présence dès le départ, j’aurais pu parler, faire un mouvement, mais j’attendais qu’elle soit assez proche. Là, je me retournais, regardant celle qui avait une batte dans les mains. Une arme utile au demeurant, avec laquelle elle aurait pu aisément assommer quelqu’un, mais qu’elle reposait en me reconnaissant. Sa voix résonnait dans la pièce, ce timbre connu de longue date alors qu’elle me faisait la leçon.

« - En général, mais dans cette ville les généralités ne semblent pas être légions. Et puis, je n’étais pas certain de trouver quelqu’un en ces lieux vu le nombre de bâtiments inoccupés. »

Il y en avait tellement à Burning Dust que cela ne m’aurait même pas surpris que le building Kane soit en réalité vide, une simple réplique de cet endroit connu comme tant d’autres. Pourtant, j’avais tenté le coup, espéré qu’elle s’y trouve. J’aurais pu faire chou blanc, totalement, et retourner chez moi sans l’avoir vue, mais elle était là. En chair et en os. Vivante. Je l’observais se servir un verre tout en me demandant si j’en voulais un également. Pourquoi pas ?

« - J’en veux bien un, Kate. »

Un verre ne pouvait pas faire de mal, même si je ne la quittais pas du regard. Elle semblait seule, dans cet appartement, comme si elle avait été la seule déportée de ce lieu de vie. Je repensais brièvement à Alfred et aux autres, me demandant qui était arrivé dans cet autre monde. Malgré mes activités nocturnes, celles de justicier, je n’étais pas encore tombé sur qui que ce soit. Hormis elle.

Il se perdait quelques instants dans la contemplation des lieux, de sa cousine, se rappelant des souvenirs d’enfant, des moments où il n’y avait pas encore d’alter égo. Où il était encore Bruce, tout simplement. Des moments datant de tant d’années à présent, mais qui restaient précieux.

« - Je n’ai pas décidé d’apparaître ici, comme chacun d’entre-nous je pense. Sinon, je vais bien et si je suis venu te voir… »

Pourquoi étais-je venu ? A cause de cette première de couverture ? Parce que je voulais m’assurer qu’elle allait bien ? Pour la mettre en garde ? Je prenais ce second verre, le gardant en main tout en la fixant quelques instants.

« - Quelque chose ne va pas, Kate ? »

Une impression, une sensation que je ne pouvais expliquer. Mais il fallait tout de même que je lui explique ma présence, ce que je faisais ici, chez elle. Je portais à mes lèvres ce qu’elle m’avait donné peu de temps auparavant, goûtant cet alcool.

« - J’ai vu l’article parlant de toi. »

C’était simple, concis, mais sur le moment c’était les seules paroles me venant. N’importe qui aurait répondu « je suis venu voir si tu étais, toi aussi, arrivée ici et voir comment tu allais si c’était le cas », sauf que je ne le faisais pas. Bruce l’aurait probablement fait, mais… Non. Cela faisait longtemps maintenant qu’il avait été relégué en arrière-plan, même s’il revenait de temps en temps, à quelques rares moments.

Il savoure son verre, baissant légèrement sa garde et ce même s’il reste sur le qui-vive. Il attend de voir ce que sa cousine dira, ce dont elle voudra parler. Actuellement, ils ne risquent pas d’en venir aux mains, de se crier dessus. Les masques sont tombés et Bruce sait faire la distinction malgré tout, malgré le fait que son identité se soit fait avaler au fil des ans par celle de l’homme chauve-souris.

« - Tu vis seule actuellement, on dirait. Personne n’a été déporté en même temps que toi ? »

Une question toute simple, mais pouvant également signifier pas mal de choses. Une vérification comme quoi elle était réellement seule en ces lieux par exemple. Depuis le temps que j'attendais, personne n'était venu, mais rien n'était impossible. Tout pouvait se passer dans cette ville et cela ne m'aurait pas surpris que quelqu'un s'ajoute, sans avoir été invité.

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Re: Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Mar 26 Nov - 19:01





Tu es la seule famille qu'il me reste

"Est-ce qu'un jour, on oublie la douleur ?" "Non. Peut-être que c'est différent quand c'est une maladie ou quelque chose d'autre mais non. ça n'arrête jamais de faire mal. Je suis désolé..." "Ne le sois pas."

KATE KANE ⊹ BRUCE WAYNE



Mon cousin n'était qu'une ombre dans sa vie. Une ombre planant sur les villes. Sur les criminels. Comme moi. Mais Kate n'avait pas la peur de lancer de réel sourire, de s'accorder une vie, en dehors des combats et de la justice. J'avais aimé, côtoyé, détesté tant de personnes... J'avais été si attachée à d'autres... Certaines qui hantaient encore mon esprit, voilaient mon coeur d'une ombre si pesante, apaisée seulement par la présence de Natalia. Bruce, lui, je me doutais que ce soit le cas. Même son fils, le jeune Damian, j'étais sûre qu'il n'était pas le fruit d'une nuit "d'amour"... Oh non, au contraire... Quand est-ce que mon cousin allait enfin se donner à nouveau le droit d'être humain ? De ne pas être qu'une machine à combattre le crime ? Malheureusement, je ne le saurai jamais... Jamais. Alors, le voir ici, dans mon appartement. C'était étonnant... Peut-être ne voulait-il que l'autre chauve-souris et non la cousine. Une aide pour un crime. Même si, comme il le disait, il n'était pas sûr de me trouver ici... Mais pourquoi ? Pourquoi venir ici, Bruce ? "Comme tu peux le voir, je suis là. En chair et en os." Puis, avant de répondre la question sur le fait qu'il ait enfin pointé le bout de son nez, il préférait accepter le verre. Alors, après le mien, je lui servais le sien. Lui donnais. Tout de même prise par ces flashs, ces visions d'horreur et de sang... De ce meurtre commis et de ceux que je pouvais commettre... Enfin... ! Au moins, on pouvait encore être "normaux". Normaux au point d'échanger un verre entre deux personnes rattrapant le temps perdu... Ou pas ? Allait-il vouloir parler de crimes ? Si j'avais vu des ennemis connus de Batman ? "J'avoue que j'aurai préféré rester à Gotham... Beth venait tout juste de revenir... Enfin, tu devais le savoir, avec tes yeux braqués partout." Bien qu'il pouvait ne pas être au courant. Les yeux tournés ailleurs. Vers son némésis de toujours, le fameux Joker au rire tonitruant. Celui qui hantait constamment Clown Square, depuis avant même mon arrivée... Comment le retour de ma jumelle pouvait intéresser mon cousin ? Déjà, les rapports entre lui et moi, ce n'était pas ça... Alors entre un fantôme du passé, revenu par deux fois à la vie, et lui... A sa question si tout allait bien, je haussais les épaules. Avec un sourire en coin, entre le "oui" et le "non". Comment réagirait cet homme si je lui parlais de ce meurtre ? De ce que j'avais fait ? Sans m'en rendre compte... Dont seuls des bribes de souvenir me hantaient encore, comme des boulets que je traînais depuis cette nuit fatidique... Je préférais parler de l'article. J'en riais même en buvant une longue gorgée de cet alcool ambré en souriant. "Bruce, les journaux aiment nous coller à la peau, qu'on soit un Kane ou un Wayne. Tu en joues, même, non ? Ce n'est pas pour ça que je viens te voir à chaque fois qu'un article parle de tes conquêtes, dangereuses ou pas... Je n'en aurai jamais fini, sinon." Puis je lui faisais signe de s'asseoir, de s'installer. Qu'il reste ainsi, debout, à me fixer, j'avais l'impression d'être jugée par mon père et ça ne m'intéressait pas d'être psychanalyser avant, au moins, le troisième verre ! "Je ne vis pas seule mais avec la femme que tu as vu dans les journaux. Et non, elle ne va pas tenter de me tuer, ne t'en fais pas. Les folles psychopathes, c'est ton rayon... Enfin, au pire, je n'aurai pas d'enfant avec elle !" Une petite pointe de sarcasme. Parce que, connaissant l'homme sous le masque, connaissant le masque aussi, il était sûrement là pour me mettre en garde... Sauf qu'il était le dernier à pouvoir me mettre en garde pour tout cela ! "C'est une vampire, au moins, tu le sais. Mais elle ne m'a rien fait. Je suis bien, je suis heureuse et tout va bien !"

Sauf que le mot heureux sonnait bizarrement dans ma tête. Parce que ça ne vaudrait jamais l'histoire avec Mags. Histoire tellement différente. Tellement complémentaire... mais c'était fini. Fini pour toujours. Nous étions désormais des partenaires, parce qu'elle était dans la police et moi, une justicière. J'avais Nat' et elle, elle vivait sa vie comme elle l'entendait ! "Sinon, en ville, il y a Dick. Je l'ai rencontré, lors d'un combat... Le Joker est là depuis un moment... Euh... Je n'ai pas encore fait le tour mais, en tout cas, nous sommes quelques uns de Gotham ou de notre monde, en tout cas." Non, je ne lui parlais pas de Mags. Je ne le précisais pas car il devait se foutre totalement de savoir si mon ex était là ou pas. Puis, de nouveau, des flashs et je vidais d'une traite mon verre en grognant... Le verre légèrement frais, posé contre mon front, je soufflais... la mort était présente dans mon esprit... Le sang sur mes mains me hantait tous les jours... Tout le temps... Allais-je en parler à cet homme qui ne pouvait pourtant pas tuer ? Qui allait contre cette règle par moment mais sinon, pas de meurtre ? Le verre était reposé sur mon genou, mes doigts caressant le bord, mes autres doigts se frottant et se pressant sur mon front. "Mais j'ai un problème. Un gros problème. Sauf que, si je te le dis, je refuse que tu me juges. Tu as compris ?" Parce qu'il n'avait pas le droit. parce qu'il avait fait pire. N'avait-il pas brûlé des hommes, vif ? Fondus leur chair simplement en démarrant son véhicule ? Sincèrement, il n'avait pas à intérêt... Je m'avançais dans le fauteuil, coudes posés sur les genoux... "J'ai... La belle-fille de Natalia, tu te souviens ? Elle a été assassinée peu de temps avant ma déportation. C'est... Moi. Je ne m'en souviens pas. Je n'ai aucun souvenir, à part des flash. Des gens de visions. Des bribes de souvenir. Mais c'est moi. Et ça me hante, ça me poursuit... J'ai l'impression que... Que j'ai des blackouts ! Que je perds conscience et que je fais n'importe quoi ! Et ça me fait peur. J'ai peur de tuer des gens importants pour moi. Qui ont eu le malheur de me blesser d'une façon ou d'une autre..." Un souffle, un soupir... la bombe était lancée... Plus qu'à voir la réaction de l'homme si "droit dans ses bottes"...




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Re: Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Mar 10 Déc - 17:57

La chauve-souris ne quitte pas les lieux, il reste calme, sûr de lui comme à son accoutumée. Sur ses gardes également car tout peut arriver, même ce à quoi on ne pense pas, même ce qu’il ne pourrait pas deviner rien qu’en observant les lieux. Il ne perd plus cette manie, cette habitude prise au fil du temps et qui ressort même lorsqu’il est « Bruce Wayne », lorsqu’il est censé être réellement lui-même… Ce qu’il ne sait plus faire. Il est Batman. Son alter-égo ayant réellement prit le pas sur le reste, sur ce qu’il avait été, enfonçant un peu plus cet être dans les ténèbres, dans les choix cornéliens qu’il devait faire et dans certains faits tût au reste des membres de la « batfamily » ou de ses équipiers. Peu savaient réellement qu’il avait déjà tué.

J’observe ma cousine, celle qui a autant de mal que moi d’échapper aux Paparazzis, aux êtres avides d’informations lorsqu’elle n’est pas la super-héroïne. Celle avec qui j’arrive un minimum à m’entendre lorsque nous sommes sous nos « enveloppes humaines » et non pas en tant que « Bat », celle avec qui j’ai un passé, une histoire vu nos familles, notre lien familial… Enfin… Avec qui le vrai Bruce Wayne a un passé et tout le reste… Je l’écoute, comme d’habitude, tout en regardant ses faits et gestes, la manière dont elle se comporte. Le corps humain est ainsi, montrant fréquemment ce que nous souhaitons camouflés et vu que nous restions, elle comme moi, de tels êtres il nous arrivait de ne pas réussir à camoufler tout ce que nous ressentions.

« - Je le vois. »

Trois mots. C’était bref, précis. Pourtant c’était devenu typique de l’être qu’il était devenu, l’être qui ne tergiversait que peu… Trop peu aux yeux des gens… Et qui pourtant pourrait se laisser aller sous son apparence réelle au lieu de jouer un autre rôle. Un rôle qu’il gardait au quotidien dès qu’il était en extérieur pendant que le masque tombait dès qu’il arrivait chez lui ou chez quelqu’un le connaissant réellement. Il n’était pas le plus expressif, loin de là, et ce même s’il continuait de ressentir une foule de sentiments au plus profond de lui-même… Des sentiments contradictoires, des envies souvent mise en place par sa Némésis lorsque le Joker faisait le mal… Était-ce réellement ce qu’il souhaitait, lui, au plus profond de lui-même ? Faire ce que faisait le clown ?

J’accepte ce verre tendu, celui que j’ai accepté… Cette marque rappelant que Bruce boit contrairement à Batman… Même si j’éviterai de trop en ingurgiter, que je ne compte pas me laisser aller, un seul ne peut pas faire de mal ne serait-ce que pour accompagner celle que je connais depuis tant de temps. Celle qui s’est mise à affronter le crime également, qui avait perdu sa sœur… Sa jumelle avant de découvrir qu’elle était toujours vivante.

« - J’ai eu vent de son retour, oui. »

Je joue légèrement avec le verre, faisant tourner l’alcool à l’intérieur, l’observant tout en le humant doucement, un léger sourire aux lèvres. Kate a toujours eu bon goût à ce niveau-là, et à d’autres niveaux, du coup je relève une nouvelle fois la tête pour me concentrer quelques instants sur elle.

« - Cela a dû te faire plaisir de la retrouver, de la savoir en vie. Même si… »

Même si elle faisait partie des criminels de Gotham, même si les jumelles s’opposaient assez souvent à présent. Du moins à mes yeux. Peut-être y avait-il autre chose, un élément qui m’était inconnu.

« - J’ai beau avoir des yeux partout et bien assez d’informateurs, il m’arrive de rater des éléments et de devoir apprendre certaines choses au fil du temps. »

L’homme ne la quitte pas des yeux à présent, voyant bien que la réponse à sa question n’est pas positive, que la femme ne se sent pas réellement bien. Il la connait, sait ce que cela veut dire, mais il continue de l’écouter, de prêter attention aux paroles de celle qui est Batwoman. Car une part de lui-même reste celle de Bruce, même si elle est enfouie au plus profond de lui-même, qu’elle semble lointaine et effacée. Cette part qui fait qu’il tient à chacun des êtres qu’il rencontre, qu’il ne peut pas faire comme s’il ne voyait pas ce qu’il se passe pour certains d’entre eux, qui le rend tout simplement humain et qui l’attache à des êtres opposés à lui-même au point d’en adopter certains, de vouloir tout arrêter lorsque la souffrance est trop forte ou qui le pousse à… Aller bien trop loin.

« - Et si tu m’expliquais ce qui ne va pas ? Tout ton corps le montre ainsi que ta réponse. »

Un léger rictus apparaît sur mon visage lorsqu’elle mentionne mes conquêtes et le fait qu’elle ne rapplique pas aussitôt dès qu’elle l’apprend pour me mettre en garde. Sauf que cette fois… Est-ce que le mauvais pressentiment compte en tant que réplique ? Certes, je ne suis pas le mieux placé pour pouvoir lui faire des remontrances à ce niveau, mais je sais parfaitement également que d’autres êtres s’inquiètent pour elle.

« - Tu fais ce que tu veux de ta vie, tu es bien assez grande pour ça et comme tu me l’as déjà fait remarquer je ne suis pas ton père, ni le mieux placé pour te faire des remontrances par rapport à ça. Mais, j’ai tout de même un mauvais pressentiment par rapport à cette femme. »

Il boit son verre, le sirote même, tout en s’installant, prenant place non loin de Kate. Lui qui paraît si droit, toujours si proche de cette doctrine qu’il a choisi de suivre… Lui qui prend sur lui au quotidien pour ne pas faire de faux pas, lui qui a déjà eu tant de sang sur les mains et qui pourtant fait tout ce qu’il peut pour faire en sorte que les autres n’arrivent pas à cet extrême, ne souffrent pas comme lui… Lui qui a détruit des vies, a vu des êtres proches de lui être également malmenés, tués… Lui qui a eu son cœur devenant de plus en plus sombre au fil des ans, le cachant pourtant à autrui, continuant de suivre ce crédo même lorsqu’il semblait poussé par la folie meurtrière.

« - Kate. Je suis bien placé pour savoir que l’amour que l’on peut ressentir peut ne pas être vrai. »

Mes pensées qui partent vers Talia, vers cette femme qui l’avait drogué afin de concevoir Damian et je secoue la tête. Damian qui avait tant fait pour pouvoir enfin me rencontrer et qui… Se retrouvait quelque part à Gotham avec Alfred et Tim… Tim qu’il tentait toujours de tuer avant ma disparition. Est-ce que je les retrouverais entiers ? Est-ce qu’un jour je les reverrais ? Tous autant qu’ils sont ?

« - Mais soit, sache juste que s’il arrive quoi que ce soit je serai sans pitié. Qu’elle soit ou non ta compagne. »

J’écoute ensuite ce qu’elle me dit par rapport à Dick, qu’il est également présent à Burning Dust, qu’il se trouve quelque part en ville tout comme le Joker et d’autres êtres de Gotham. Pourquoi ai-je l’impression qu’il y a bien plus de vilains qui sont partis que d’êtres affrontant le crime ? Était-ce pour ça que Gotham devenait de plus en plus calme au fil des jours ?

Le verre se vide d’une traite du côté de Kate et Bruce la regarde faire, comprenant encore plus que quelque chose ne va pas. Ce verre qu’elle pose ensuite contre son front alors que l’homme ne la quitte pas du regard, scrute réellement tout ce qu’elle fait. Avant qu’elle ne mentionne qu’elle avait un gros problème, qu’elle refusait d’être jugée… Jugée par l’homme chauve-souris qui n’était pas tout blanc, cet être qui gardait tant pour lui et ce même beaucoup trop… Qui ne s’ouvrait habituellement qu’à une seule personne, l’un de ces êtres absents actuellement. Même si Kate savait certaines des choses qu’il avait pu faire…

« - Bien. Je ne te jugerai pas. »

De toute façon avait-il réellement le droit de juger ? De lui faire des remarques ? Pouvait-il vraiment lui en vouloir de se retrouver à faire des « conneries » de temps en temps ? Et puis l’annonce, ce couperet qui tombe… Elle aurait tué la belle-fille de Natalia, ce serait elle qui aurait du sang sur les mains, son tour d’être souillée à ce niveau-là par rapport à un être « pur »… La chauve-souris préfère poser son verre, tentant d’enregistrer ce que vient de lui dire Kate, ce que vient de lui dire la femme qu’il connait depuis si longtemps. Il prend le temps d’inspirer, de ne pas réagir au quart de tour… Car il sait que ce ne serait pas la bonne solution.

« - Alexandra Witherspoon. Oui, je me souviens de son cas. Le commissaire Sawyer était sur l’affaire. »

Je scrute Kate, croisant les bras, réfléchissant. Aurait-elle été capable de démembrer quelqu’un ? Certes, cela lui était déjà arrivé de tuer des « vilains », mais jamais d’une telle manière.

« - Que vois-tu dans ces flashs ? »

Une question, toute simple, venant plus de l’enquêteur que d’un être devant réagir autrement. Il inspire à nouveau, observant un peu mieux sa cousine, regardant chacun de ses traits avant de s’approcher d’elle.

« - Kate, vu le nombre de fois où tu aurais pu tenter de me tuer lorsque je porte mon masque et mon costume, je n’ai aucun doute sur le fait que tu sais te retenir, te contenir… »

Il prend sur lui, posant la main sur l’épaule de la rousse. Lui qui a du mal avec les contacts, qui les évite la majeure partie du temps.

« - Ma question peut te sembler étrange, mais… Est-ce que tu dors de temps en temps la nuit ? Ou n’importe quand, le plus important est la réponse au « est-ce que tu dors ? » »

Parce que mes yeux ne peuvent quitter ce que j’aperçois. Parce que je ne peux pas réellement croire que c’est elle qui a tué cette femme, malgré ce que j’ai pu faire moi, malgré ce que d’autre ont également fait. Non. Kate est bien trop droite, même si elle ne suit pas ce crédo que je possède, même si elle fait ses propres choix. Tué des innocents n’entre pas dans l’équation.

« - Mais je suis certain d’une chose, que ce soit en tant que Bruce ou que Batman, c’est que tu es un être intègre Kate. »

Car il n’en doute pas de l’intégrité de sa cousine, il ne lui envoie pas la pierre non plus. Il n’arrive juste pas à l’imaginer faire ce genre de chose… Si bestial, si sordide… Si elle devait tuer quelqu’un elle ne le ferait pas de telle manière. Du moins l’espérait-il. Alors il reste auprès d’elle, continuant de prendre sur lui.

« - Je ne peux pas te jeter la pierre… Même si j’ai ce credo, même si je devrais te faire la morale… Car par rapport à ça, tu es au courant que j’ai moi-même franchi la ligne, que j’ai tué de sang-froid certaines personnes. Mais je t’avoue avoir du mal à t’imaginer le faire, toi, lorsqu’ils sont innocents ou possède encore une innocence aux yeux de la loi. »
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Kate Kane

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Re: Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Lun 16 Déc - 14:34





Tu es la seule famille qu'il me reste

"Est-ce qu'un jour, on oublie la douleur ?" "Non. Peut-être que c'est différent quand c'est une maladie ou quelque chose d'autre mais non. ça n'arrête jamais de faire mal. Je suis désolé..." "Ne le sois pas."

KATE KANE ⊹ BRUCE WAYNE



Mes sourcils se fronçaient alors qu'il parlait de ma jumelle. "Même si quoi, Bruce ?" Il n'y avait pas de "même si". Elle était ma jumelle. La moitié de mon être. Celle qui partageait plus de choses avec moi que n'importe qui. Et les deux pauvres petits mots, je ne les supportais pas... De toute la force et la sévérité de mon regard, je toisais mon cousin. Si j'avais pu, si j'en avais eu les moyens, j'aurai aimé le faire brûler sur place. "Même si elle a été attrapée et changée en un assassin par la Religion du Crime ?! Va voir tes informateurs et frappe les. Car ils ont oublié de te dire qu'elle avait fait sa rédemption il y a bien longtemps ! Lorsqu'on l'a sauvée de la DEO, elle a été à Bruxelles, s'est cachée et est revenue pour se faire pardonner ! Alors, aucun de même si ne tient. Parce que sinon, j'attaquerai aussi ton propre sang. Tu te souviens ? Damian ? L'enfant élevé pour être le meilleur assassin ?" De colère, j'attaquais là où ça faisait mal. Là où je savais que l'homme allait réagir car, malgré tout, je savais qu'il tenait à son fils bien qu'il ait sa manière de le montrer. Damian, je l'aimais bien ce jeune, cet adolescent de quelques années plus vieux que Jamie... Même s'il fallait le remettre à sa place, qu'il avait une arrogance que son père et moi n'avions pas. Nous étions des êtres fiers mais nous avions toujours la tête sur les épaules... Une leçon qu'il fallait apprendre à la dure à la jeune chauve-souris. Bien entendu, je ne blâmais pas l'enfant... Comme je ne dirais jamais rien sur la jeune Cassie... Parce qu'on ne choisissait pas nos parents. Ni notre vie. Non, tout ce que l'on pouvait faire, c'était de prendre un chemin et de le suivre. Damian et Cassandra avaient eu la force pour s'éloigner des Ténèbres et revenir vers la Lumière. Bien que le premier des deux semblait avoir un pied dans chaque éclat... Qu'il soit noir ou blanc. Puis venait le sujet de nos conquêtes respectives. Je roulais des yeux. Ils étaient tous derrière moi, à me dire de me méfier de Natalia... sauf qu'elle, elle était là. Elle m'épaulait. Elle me permettait de vivre un peu avec le meurtre que j'avais pu commettre... Bruce, lui, ne s'occupait que du crime. Mags m'avait tourné le dos, complétement et j'en avais fait de même. Les autres... Je ne pouvais que compter sur leur soutien dans le monde du crime. "Un mauvais pressentiment ? L'as-tu vue une seule fois ? Lui as-tu parlé ? Natalia est la meilleure chose qui me soit arrivée après... Après ma rupture avec Maggie. Même si tu ne t'accordes pas le droit au bonheur d'une réelle vie de couple et de famille, laisse-moi l'avoir." Un rire s'échappe d'entre mes lèvres. Un bruit aigre et amer alors que j'entendais mon cousin qui me parlait d'amour puis de "sans pitié". Je fronçais les sourcils, toujours en colère. Toujours en rage. "Comme tu l'as été pour Jason ?! Comme tu as laissé le Joker vivre après avoir fait cela à ce garçon qui n'avait rien demandé ? Les mots sans pitié dans ta bouche, Bruce, sonnent faux... Je te suis dans la doctrine de ne pas tuer. Mon père m'a fait promettre de ne jamais le faire... Mais là... Là, tu aurais pu déroger à ta règle. A ta morale... Et venger le pauvre Jason... Le venger et sauver les futures victimes de ce fou. Alors, vois-tu, lorsqu'il s'agit de venger ma Mort, si quelque chose devait se passer, ce n'est pas sur toi que je compte." Ma vision du monde était plus militaire que celle de Bruce. Je savais qu'une mort pour en sauver un millier, était parfois nécessaire. Que celle de certains criminels de Gotham était obligatoire. J'étais la pragmatique ex-militaire, face à l'utopiste justicier. Je ne souhaitais pas la mort de tous. Certains avaient des raisons de se battre autre... N'avaient pas tué sans raison. Avaient leur vision d'un monde différent ou étaient manipulés... Comme Beth. Comme Cassandra. Comme Damian. Comme moi, lorsque j'avais tué Bloody Mary. Comme Wonder Woman, qui abattit Pégase, torturé et blessé, qui avait juste arrêté ses douleurs car il avait été torturé et n'était plus qu'un amas d'os avec un peu de chair...

Je lançais ensuite mes aveux. Ceux de la mort d'Alexandra. De ce meurtre dont le sang coulait encore sur mes mains... Je lançais le tout et j'écoutais simplement Bruce qui me regardait, devait se demander comment réagir... "Je me vois... La tuer. Du sang sur mes gants. J'ai retrouvé les gants et je m'en suis débarrassée. Je vois..." Un arrêt en repensant au corps de Jamie, entre mes mains, la terreur se lisant dans les yeux de Mags... Ou l'inverse, moi, lâchant le corps égorgé et vidé de son sang de la blonde, sous les yeux terrorisés de sa fille qui devait se demander si elle allait être la prochaine victime. "Je vois que je tue d'autres personnes que je connais ou que j'ai croisé dans la rue. je me vois les tuant... Je ne sais pas si c'est vrai ou prémonitoire... Je n'en sais rien." Puis il me faisait la remarque de sa mort et je roulais des yeux en croisant les bras et en me laissant aller dans le fauteuil. "Jamais. Même lorsque je t'ai piégé. Le but n'était pas ta mort. Bones voulait découvrir qui tu étais. Moi, je me servais de toi pour que Bette sauve ma jumelle... Donc, non. Je n'ai jamais eu cette pensée, ni la réelle occasion de le faire." Jamais. Bruce était mon cousin et Batman avait été ce symbole d'espoir me sortant de ce cercle infernal où je me détruisais à grand coups d'alcool et de sexe. Même si nous avions nos divergences, envisager mettre un terme aux jours de mon cousin était impossible. Sauf s'il se prenait d'un délire mégalomaniaque et encore, les premières étapes consisteraient à sauver l'âme des justiciers de Gotham. Le symbole de ceux qui s'étaient perdus et avaient choisi de prendre un autre chemin... Je relevais la tête vers lui en sentant la poigne de cet homme avare de contact physique, pour ensuite hausser les épaules et secouer la tête. "Bien sûr. Je fais mes rondes. Je rentre. Je dors. Je me surmène juste avec le fait d'essayer de connaître au mieux cette ville. Elle n'est en rien Gotham et je ne la connais pas. Ensuite, il faut voir si les autres n'arrivent pas. Bref, on n'a pas vraiment le temps de s'arrêter mais tu as dû t'en rendre compte." Car une nouvelle ville, c'était un mystère. Mais celui du pourquoi de notre venue ici, c'était autre chose. Surtout qu'on ne savait pas qui était là ou pas... Intègre... Je n'arrivais pas à le croire à cause de mes visions. De ces flashs... Je fermais les yeux pour me frotter avec fermeté mon front, soufflant... "D'après certains, j'ai... Changé. Cela se peut que ça ait été au point de devenir... Une meurtrière. Peut-être que la DEO m'a changée ou pas... Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais j'ai peur. Vraiment. J'ai peur de finir par tuer. Par créer d'autres... Comme nous." De tuer et de rendre orphelins. Ou de créer une colère envers des êtres qui prendraient leur propre symbole et leur propre crédo... Le Mal engendrait le Bien et le Bien, le Mal. C'était un cercle interminable... Le sang ramenait au sang, la vengeance à la revanche d'un autre, la Mort appelait à la Mort. C'était ainsi. Les Bat' essayaient de casser ce cercle. De répondre au Désordre Sanglant à l'Ordre Moralisateur. "Promets-moi une chose. Si je vais trop loin. Passe outre ton credo. Ne m'enferme pas. Tu sais que j'en sortirai... Tu sais ce dont je suis capable. Ce que je peux faire. Ou alors, cherche un moyen de me bloquer. De m'enfermer sans que je n'ai de porte de sortie... Que même toi, tu ne saurais t'enfuir. Si tu n'y arrives pas et qu'il faut m'arrêter... Jure-moi de le faire." Et je me tournais vers lui, sérieuse. Sachant que c'était le pire service que je pouvais demander à mon cousin. "Car je sais qui seraient mes premières victimes. Et je préférerais mourir que de leur faire du mal."




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Re: Tu es la seule famille qu'il me reste - Ft. Bruce  − Mar 14 Jan - 21:28

La chauve-souris ne répond pas, laisse parler celle de couleur carmin, celle qu’il connait depuis si longtemps. L’être de l’obscurité écoutait l’autre, préférait se taire, rester aussi muet qu’à son habitude. Discret, enregistrant chaque élément prononcé, chaque phrase dite. La chauve-souris ne quitte pas son promontoire, laissant sa vis-à-vis continuer son monologue, ses remarques, lui dire qu’il devrait se remettre à jour avant de préciser qu’elle attaquerait même son propre fils, celui qui n’était pas présent en ces lieux, ce rouge-gorge devenant chauve-souris et ayant été entraîné tel un tueur… Cet enfant qui n’agissait pas toujours comme il le fallait, qui allait à l’encontre d’une bonne partie des règles…

Je me retiens de répliquer, même si cette pique est cinglante. Me rappeler que Damian a été entraîner dans ce seul but à l’origine est mesquin, même venant d’elle… Certes, je veux bien la croire par rapport à sa jumelle, mais cela ne m’empêchait pas d’être méfiant… Tout comme je l’étais avec mon propre enfant la majeure partie du temps. En fait… J’étais méfiant avec la majeure partie des gens, je n’arrivais que difficilement à donner cette confiance à quelqu’un… C’était presque devenu une seconde nature… Celle de la chauve-souris faisant ce qu’elle pouvait pour ne pas être la proie d’un prédateur.

Peu de gens pouvait se targuer d’avoir ma confiance… Pouvait réellement me connaître en réalité… Ce n’était qu’une poignée d’êtres… Dont certains remontant à mon passé. Une main remettant ma tignasse en place – qui n’avait pourtant pas bougé d’un millimètre – montrant qu’elle touchait un point sensible. Très sensible. Parce que même si je n’étais pas le meilleur père du monde… Je tenais à lui, à cet enfant que j’avais découvert du jour au lendemain… A celui qui devenait également un Robin, un de plus alors qu’une malédiction semblait planer au-dessus d’eux, au-dessus de chaque membre de la Batfamily en réalité…

Tout ça parce que je ne pouvais pas tuer un certain clown… Parce que je n’y arrivais pas au départ et que la seule fois où j’aurais pu franchir le pas j’avais fait cette promesse à Gordon, que personne d’autre que lui et moi savions… Cette promesse qui faisait que je me battais contre moi-même à certains moments, face à ma noirceur alors que je voulais seulement… En finir. Comme je l’avais fait avec certains vilains, comme il m’était déjà arrivé de tuer de manière horrible des êtres car il fallait que je me défende, que j’en vienne à bout… Parce que je ne gérais pas toujours, qu’il m’arrivait de sombrer…

Parce que la chauve-souris avait son cœur qui s’obscurcissait alors qu’elle recherchait pourtant la lumière, des éclats le ramenant sur le droit chemin. Même si elle n’appréciait guère la compagnie d’autrui, ils arrivaient à le rappeler à l’ordre, à lui éviter de dépasser certaines limites et ce sans le savoir pour la plupart… Car pour beaucoup Batman ne tuait pas, n’avait jamais tué. Alors que si. Et plus d’une fois. Lui aussi avait du sang sur les mains, avait détruit des vies, des familles. Il ne valait pas mieux que certains des criminels de Gotham… Et la chauve-souris, cet animal ne sortant que la nuit, devait retrouver la lueur de la lune afin de ne pas se perdre, d’être envahi par les ténèbres.

Je toisais Kate, celle que j’avais mise en colère, celle qui avait toujours dit ce qu’elle pensait clairement sans se cacher. Cette franchise qui lui était caractéristique, propre, qui faisait qu’on l’appréciait ou non… Qui rendait nos deux entités masquées souvent incompatibles. J’avais dérapé, je n'aurais pas dû, mais ma fierté faisait que je ne le disais pas… Seul mon corps trahissait tout ça, car je me laissais un peu plus aller en présence de ma cousine.

Mais elle n’en avait pas terminé, reprenait par rapport à sa compagne. Si nous restions sur certains sujets, nous risquions d’en venir aux mains parce que nous nous cherchions, nous nous titillions sur des terrains dangereux, risqués, blessant l’autre. Des mots pouvant aisément écorcher un peu plus notre relation déjà tendue… Même si je ne savais pas si elle existait encore… De quelle manière elle me considérait réellement. Mais je prenais sur moi, serrant les dents au fil des remarques, des phrases sanglantes.

Jason…

Elle était la mieux placée pour savoir l’état dans lequel je me trouvais suite à sa mort… Mais elle ne savait pas tout non plus… Pourtant, j’avais laissé apparaître cette part d’ombre, ces ténèbres, cette rage… J’avais été de plus en plus violent, plus rien n’avait réellement de sens… Et encore maintenant, je m’en voulais… Je me voyais tuer le clown dans mes rêves, mais dans la réalité cela m’était impossible. Je ne pouvais pas… Ne pourrais jamais… Et c’était ainsi depuis le début en réalité… Ce n’était qu’un jeu pour le Joker et pour moi c’était comme si, le jour où je passerais à l’acte, je me détruisais entièrement. Si passage à l’acte il y avait et vu cette promesse j’étais les pieds et poings liés. Impossible. De plus aucun membre de la Batfamily savait que dès qu’une pensée morbide, une envie de meurtre, de blesser quelqu’un m’obsédait un tant soi peu ce satané clown passait à l’acte, blessait parfois l’être ou faisait un carnage.

Comme si lui et moi étions deux faces d’une même pièce…

Mais ça, la chauve-souris le taisait. Un nouveau secret, un énième qu’il garderait probablement à jamais. Parce que même entre mammifères volants, on ne se disait pas tout. Et cette ressemblance entre le clown et la chauve-souris était belle et bien présente, même si peu visible. Aux yeux de l’animal nocturne cela ne signifiait qu’une seule chose : Il pouvait basculer du jour au lendemain dans cette noirceur la plus profonde, ne plus rien contrôler, trouver du plaisir dans le fait de tuer. Lui qui ne souhaitait que le bien, protéger les gens… Il savait parfaitement qu’il pourrait devenir ainsi, mais qu’adviendrait-il de sa Némésis alors ? Changerait-elle également, passant dans ce camp qui lui était opposé afin de continuer de l’affronter ?

Je me doutais que ce n’était pas sur moi que Kate compterait si quelque chose devait se passer et pourtant, malgré nos visions opposées… Je serrais le poing, le regardant quelques instants… Est-ce que je me laissais aller depuis mon arrivée dans cette ville ? Me laissais-je envahir par ce que je refusais le plus au monde ? Pourtant… Oui, s’il devait arriver quelque chose, si ce n’était pas ce satané clown qui était encore derrière tout ça – pourquoi avais-je fait cette stupide promesse, sérieusement ? – je… J’étais capable de passer à l’acte… Je le savais… Et si personne ne m’arrêtait… Cette part de moi me faisait peur. Peur car je ne la contrôlais pas, lorsqu’elle arrivait je me retrouvais à ne plus réellement savoir ce que je faisais… Hormis une chose : Me débarrasser de l’adversaire que j’avais face à moi.

Je continuais pourtant de l’écouter, de réaliser ce qu’elle voyait… Oh, elle faisait partie de ceux s’étant le plus salit les mains parmi les héros de Gotham pourtant je me rendais bien compte que quelque chose clochait, que ce n’était pas « elle », pas tout à fait du moins… Jamais, elle n’aurait tué juste pour le plaisir de tuer, j’en étais bien certain suite à tout ce qu’elle faisait, suite à ses remarques… Elle avait ses propres règles qui s’opposaient aux miennes et pourtant… Pourtant…

« - Kate… »

Ce qu’elle me demandait était… non… comment pouvais-je lui promettre ça ? De nous deux, j’avais bien plus peur de moi-même, de ce que mes pensées me faisaient voir au quotidien, de mes désirs les plus profonds…

« - Je… »

Il fallait que je parle… Elle voulait que je lui jure de le faire… Mais… Batman avait choisi d’arrêter tous les vilains, d’empêcher que des innocents souffrent… Pourtant, une part de Bruce devait subsister en moi malgré tout… Et ma mâchoire se serrait d’autant plus tout comme mes poings. Ce service était ignoble. Le pire qu’elle pouvait me demander. En aurais-je le courage ce jour-là ? Si cela devait arriver ? Ou hésiterais-je ? Que se passerait-il ? A moins que je ne sombre avant elle, sans que personne ne le réalise… Mes dents martyrisèrent mes lèvres avant que je ne finisse par soupirer ma réponse, je savais qu’elle était sérieuse, que le lui refuser serait réellement inapproprié.

« - Même si ça ne me plait pas… Je te le jure… Même si je ferai tout ce que je peux pour éviter d’arriver à cette extrémité… Et… »

La chauve-souris bat des ailes, tourne en rond. Que voudrait-elle dire ? Que veut-elle demander ? D’être également arrêtée s’il le faut ? L’animal sait qu’il peut avoir confiance en son homologue par rapport à ça, mais il est difficile d’avouer à autrui que l’on sombre également à nouveau. Alors le petit animal tourne, semble réfléchir.

« - Sache que j’ai entièrement confiance en toi et que, quoi que tu dises, j’ai réellement du mal à t’imaginer ainsi… Tu… Comptes pour moi…  »

Des mots difficiles à prononcer pour moi, terriblement. Je me détournais, me concentrant sur tout autre chose, inspirant profondément.

« - Promet moi la même chose.  »

Des mots lâchés ainsi, qu’elle ne comprendrait sûrement pas sur le moment. Peut-être que si. Après tout elle était perspicace, tout comme chacun des êtres m’entourant… Des êtres disparus pour la plupart, que je n’étais pas sûr de retrouver un jour… Des êtres qui me permettaient souvent de garder la tête hors de l’eau.

« - Et même si je suis un mauvais père… Je tiens à Damian, Kate… Alors attaque mon propre sang et je trouverai un moyen de t’enfermer dans la batcave, surtout que tu es la mieux placée pour savoir que je ne m’attaquerai jamais à ta sœur sans raison, sans preuve et d’après ce que tu me dis elle a réellement fait preuve de rédemption… et je te crois.  »

Pourquoi disais-je ça ? Ah oui… Suite à ce qu’elle m’avait envoyé plus tôt à la figure… Et avouer tout ça, avouer dire à quelqu’un que l’on tient à un autre être alors que ce n’est pas habituel… C’est difficile. Je me tournais à nouveau vers elle, tout de même curieux de savoir de qui elle parlait…

« - Et puis-je savoir de qui il s’agirait ?  »

J’aurais dû lui demander plus tôt, mais ça ne me venait que maintenant… Sa demande m’ayant ébranlé plus que ce que je pouvais montrer… Je croisais à nouveau les bras, la scrutant… D’après sa manière de parler, ce serait des personnes comptant pour elle, réellement, ce qui limitait tout de même la liste même si Kate restait plus sociable que moi…

« - Mais je te promets d’agir, s’il le faut…  »
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